L’huile de palme est partout, tant dans les aliments transformés que dans les cosmétiques ou les produits ménagers. Bien qu’il s’agisse de l’une des huiles avec le meilleur rendement, elle est largement critiquée pour des raisons écologiques, éthiques et de santé. Les monocultures de palmiers à huile s’étendent au détriment des forêts primaires et de leur biodiversité, générant des conflits quant à l’occupation et l’utilisation des terres. En parallèle, les conditions des travailleurs et travailleuses ne respectent souvent pas les droits humains. Enfin, elle favorise le développement de maladies cardiovasculaires.

Un moyen simple de savoir si un de vos produits en contient : lire l’étiquette. Depuis le 1^er janvier 2014 en Suisse, il est obligatoire d’inscrire le type d’huile et sa provenance. Pour trouver des produits alternatifs, certains sites web listent les marchandises sans huile de palme et les magasins qui les vendent (voir lien ci-contre). Une solution 100 % fiable est de faire ses produits maison, tant alimentaires, ménagers, que cosmétiques. Vous sélectionnez vous-même les ingrédients et ainsi savez exactement la composition du produit final. L’huile de coco, de tournesol, de chanvre ou de colza sont des exemples d’ingrédients de substitution. De plus, vous limitez la quantité d’emballage et cela vous coûte moins cher, c’est favorable à votre santé et à celle de l’environnement. Si vous vous trouvez dans l’incapacité de stopper la consommation d’un élément avec de l’huile de palme, favorisez celui dont le label est des plus responsables (ex : le label Bio Bourgeon).