Je fabrique mes propres éponges et découvre la technique japonaise du Tawashi

Activité durable
23919234156_98b5c18e6a_o La Fourmilière

Une éponge, quésaco ? Savez-vous ce qu’est un Tawashi ? Un objet du quotidien qui permet de nettoyer. Les plus perspicaces répondront qu’il s’agit aussi d’un animal de l’embranchement des Porifera : littéralement « qui porte des pores ». Ce qui fait la particularité unique des éponges est leur pouvoir absorbant exceptionnel. Dans le cadre de la Fourmilière, deux questions se posent : de quoi sont-elles faites, et quels modèles sont les plus écolo ?

En matière de composition, la plus évidente est l’éponge issue de… l’éponge ! À partir des années 1930, se fabriquent celles à partir de cellulose et de viscose. Depuis une vingtaine d’années, il y a de plus en plus de synthétiques, en plastique, dérivées de l’industrie pétrochimique. Mais il existe aussi les éponges végétales, plutôt utilisées dans le nettoyage corporel : les « Loofah »  proviennent des fruits de la Luffa aegyptiaca, une cucurbitacée, et les « Konjac » de l’Amorphophallus konjac, une aracée. Et il y a aussi les éponges en tissu !

Pour ce qui est de l’aspect environnemental, celles en plastique sont les pires, en raison de l’impossible recyclage des plastiques et des produits chimiques qu’elles contiennent. Celles en cellulose ne garantissent pas la provenance et la durabilité des forêts. Les naturelles, certes très écologiques, posent un problème de protection de la biodiversité. Ainsi, pour éviter les déchets et préserver les ressources, les tawashis et autres éponges en tissu, fabriquées avec vos vieux textiles, sont parfaites !