En 2017, un groupe de scientifiques suisses a analysé plus de 200 échantillons de miel issus du monde entier et ils y ont découvert un résultat inquiétant : 75 % du miel contient des néonicotinoïdes, des pesticides contribuant à la disparition des abeilles. Il parait évident de par ce résultat que les abeilles sont exposées de manière chronique à ces produits toxiques, que cela soit en zone urbaine ou rurale.
En ville, le problème n’est pas un manque de biodiversité, mais la réparitition et la qualité des différents milieux. Favoriser la nature en ville en plantant un pré fleuri sans pesticide dans son jardin ou sur son balcon encourage donc la venue des insectes et les protège, mais permet également de diminuer la chaleur urbaine, d’améliorer la viabilité des populations végétales et animales et d’embellir nos bâtiments et quartiers.
La seule manière d’être sûr·e de ne pas contribuer au déclin des abeilles ou des auxiliaires à l’achat de plantes à fleurs, reste d’acheter des fleurs labélisées bio. Autrement, nous pouvons planter des graines bio et faire pousser nos propres fleurs mellifères, amies des insectes. Les plantes mellifères attirent les abeilles qui à leur tour assurent la pollinisation des arbres fruitiers et légumes. Et n’oubliez pas : c’est bien mieux de planter des fleurs locales.