Je m’engage pour la sobriété numérique

Sobriété énergétique
Communication-1927706_960_720 La Fourmilière


Si internet était un pays, ce serait le cinquième plus gros consommateur d’énergie au monde. Selon les études du Shift Project, c’est l’équivalent de 4’181 TWh, soit 6 % de la consommation finale mondiale d’énergie, et la tendance montre un doublement tous les 11 ans. Si l’on ne considère que la consommation électrique, alors ce serait le troisième consommateur mondial, avec 1’500 TWh consommés par année. D’un point de vue des émissions d’éCO2, le numérique représente environ 1,8 tonnes, ce qui le classerait comme quatrième pays. À titre de comparaison, la Suisse émet 0,046 Gt éCO2

Malgré une intensité énergétique — c’est-à-dire produire autant avec moins d’énergie (appelé « découplage relatif » — en baisse de 1,8 % par an, la croissance de notre demande en numérique va à contre-courant. Ainsi, tous les engagements pris — et qui fonctionnent — pour diminuer l’impact à l’unité de la fabrication et de l’utilisation d’un appareil ne compensent pas notre utilisation grandissante. En clair : l’Accord de Paris est intenable si nous ne nous intéressons pas à l’impact du numérique sur les changements environnementaux.

L’empreinte carbone du numérique peut être subdivisée entre la production (des différents appareils) et l’utilisation (des appareils, des réseaux, des centres de données), respectivement 40 et 60 %. Étonnamment, et pour une fois, nous avons, en tant qu’individus, une grande marge d’amélioration ! Nous vous proposons ces quelques tuyaux.