La viande prend une place importante dans les habitudes alimentaires de bien des Suisse·sse·s, puisque la consommation quotidienne de viande est d’environ 111 g par personne, soit une valeur trois fois supérieure aux recommandations (enquête nationale sur l’alimentation menuCH). Or, la production de viande nécessite beaucoup de ressources en eau, indispensable au fourrage et à la survie des herbivores. Par exemple, l’empreinte hydrique du bœuf est énorme : pour 1 kg de viande, il faut 15’415 l d’eau (94 % sous forme de précipitation [eau verte]).

En outre, ce type d’élevage est une source de pollution environnementale car il occasionne des émanations importantes de méthane contribuant fortement au réchauffement climatique.

Vous l’aurez compris, la production de viande est une industrie demandant beaucoup de ressources. Changer les choses n’est pas simple, nous avons tous et toutes des habitudes bien en place. Le but n’est pas d’arrêter complètement d’en manger du jour au lendemain, mais plutôt que la viande devienne un plat d’exception et non un élément comme un autre mangé tous les jours.

De plus, réduire sa consommation de protéines animales au profit des protéines végétales réduit les risques cardiovasculaires et contribue à fortement diminuer son empreinte écologique.