Le gaspillage alimentaire a lieu à tous les niveaux : production, récolte, transport, dépôt, transformation, distribution, consommation, etc. En Suisse, c’est 30 % de la production alimentaire qui est perdue lors de ces étapes. Les consommateurs et consommatrices peuvent réduire ces pertes en changeant quelques habitudes simples à la maison ou en magasin. C’est le deuxième cas qui est détaillé dans cet article.
Pour les récoltes ayant survécu aux intempéries naturelles, les premières pertes ont lieu lors du transport. Les risques de choc ou de contamination par un fruit pourri augmentent avec le chemin à parcourir. Acheter local est la solution et permet aux magasins de mieux gérer leurs stocks : ne pas avoir de surplus qui pourrira sur les étals.
Les magasins suivent des normes esthétiques, qui suppriment de leurs rayons les carottes à deux pieds ou les patates tordues par exemple. Ces fruits et légumes naturellement difformes sont entièrement comestibles mais jetés. On peut cependant en trouver dans certains magasins ou dans les marchés plein air, parfois moins cher.
Finalement, certains client·e·s sélectionnent les produits dans les rayons qui possèdent les dates de vente les plus éloignées, même si elles ou ils prévoient de manger le produit bien avant. Les produits aux dates les plus proches finissent donc parfois par être invendus, et les magasins s’en débarrassent. À savoir que la date de vente est prévue pour être avant la date de péremption, qui a elle-même une marge.