Je bois des alternatives au café

Alimentation
Pexels-brigitte-tohm-133220 La Fourmilière

Saviez-vous que le café est la boisson la plus bue au monde après l’eau ? En seulement quatre siècles, ce petit grain a su s’imposer dans nos cultures. Mais comme toute culture, sa consommation a un impact sur l’environnement. Tentons d’y voir plus clair.

Déjà consommé durant la Préhistoire dans la région de Kaffa (Abyssinie), ce n’est qu’au VIe siècle que sa culture aurait atteint le Yemen, à Moka ; son introduction en Europe attendra le XVIIe siècle. Sa culture devient alors plus importante, notamment dans les nouvelles colonies européennes. Mais avant cela, l’Europe avait d’autres boissons torréfiées : l’orge, le sarrasin, l’épeautre ou encore la chicorée.

Au niveau environnemental, les conditions de travail et les revenus (~6 $/jour) pour produire les 10 millions de tonnes de café par an ne permettent pas d’être durable : déforestation, perte de biodiversité et utilisation de grandes quantités d’eau (130 l par café) et d’énergie (externalités environnementales non comprises dans le prix d’achat). De l’autre côté, 16 milliards de gobelets en plastique sont jetés chaque année dans l’UE. Aussi, chaque tasse de café émet 100 g de CO2 (deux cafés par jour ⇒ 73 kg CO2/an, ≅ 42’000 km en TGV). Quant aux changements climatiques, ils mèneront à une diminution de 50 % de la production. Pour diminuer nos impacts, le commerce équitable et les cultures bio sont primordiales, de même que la manière de le tirer. Et pour réduire sa consommation, des alternatives savoureuses sont là !